L'arrivé de Yorel dans le monde d'Alavahé [Pv les trois premières personnes]

Il eut une embarcation de pêcheur qui revenait de leur petite balade et ils avaient découvert un homme flottant dans l'eau, qui avait surement taquiné des Pulpis. Cet homme se réveilla et puis, on entendit comme une vague et un Morpha apparu, il avait dû s'égarer. Le port fut prise d'une grande panique face à l'imposante créature. Seul Yorel qui se réveillait doucement était resté. Il regarda la créature quelque instant avant de sauter du bateau pour se retrouvait sur le pont. Il était la seule cible et il n'avait pas de matériel pour dessiner. Le combat se montra dure et les marins lui crièrent que son point faible était son œil.

- Son œil, son œil. Il est vachement haut son œil!

Les marins croyaient l'avoir décourager et qu'il allait venir mais rien. Yorel se mordit le doigt jusqu'au sang et commença à dessiner sur le sol, comme si son pouce était le crayon et la pierre le papier. Le Morpha alla droit vers lui mais Yorel sortit au dernier moment, une magnifique épée du sol et tranchant l'œil de la bête en deux. La bête disparu bien vite et l'épée du dessinateur s'évapora dans la nature doucement tandis que les marins le regardait, surprit. Yorel se tourna vers eux et expliqua avec un sourire compréhensif.

- Je suis un dessinateur, vous vous y attendez pas?

Telrion marchait tranquillement dans le port de Daï-Droma. Il aimait passer par ici car on trouvait facilement des marins bourrés et affalés par terre ou des femmes faciles dont le cou n'attendait plus qu'on le morde.
Il y avait souvent de la foule en abondance mais aujourd'hui, toutes ces personnes couraient en tous sens, hurlant de peur "un Morpha !". Ce n'était que ça qui les inquiétais ? Les humains sont toujours aussi peureux...
Il y avait un jeune homme tenant une épée dans la main. Ca devait être lui qui avait tué le Morpha, gisant à ses pieds.
Il toisa le héros du jour d'un oeil mauvais. Apparement, ce dernier le remarqua et s'approcha de lui.

Il voyait quelqu'un qui courait pas, il avait eut une expérience où un magicien avait ramené une créature dangereuse dans un endroit publique. C'était bien une des premières fois qu'il voyait un Morpha mais visiblement, il n'était pas trop choqué. Il s'approcha lentement de l'homme.

- Pourquoi n'êtes-vous pas paniqué?

Il le regarda et remarqua bien vite cette étrange sensation qu'il dégageait, devinant vite qu'il n'était pas un magicien, ni vraiment un humain. Yorel devina la nature de l'homme mais ne dit rien, gardant juste un petit sourire en coin légèrement arrogant, amuser par sa rencontre. Il leva sa main où il avait l'épée, on croyait qu'il allait tranché le vampire mais non, il ouvra la main et l'épée se disparu en poussière, emporter par un courant d'air, ne servant plus à rien.

- Vous avez bien mauvaise mine, vous me rappelez les vampires...

Le garçon s'approcha de lui, sourire arrogant aux lèvres. Quand il lâcha l'épée, elle disparut.
Un dessinateur.
"Vous me rappellez les vampires". Non jure... Telrion lui fit un sourire éclatant, dévoilant ses canines surdéveloppées.

- On se demande pourquoi...

Ce petit bout d'homme était arrogant, quoi que Telrion comprit que ce dernier avait deviné sa vraie nature avant meme qu'il ne lui montre ses dents. Il était très persipicace.

- Et toi, tu es dessinateur n'est-ce pas ? Tu te nommes... ?

Ces doutes étaient confirmé dès qu'il fut les superbes canines de Telrion. Il eut un sourire plus amical que arrogant cette fois, surement qu'il se sentait plus confiant ayant deviner l'identité de son interlocuteur, il reste souriant et puis, Telrion devina à son tour.

- Bingo! Je suis un dessinateur, comme tu l'as deviné!

Il garda son sourire et puis, il l'entendu lui poser la question qu'il entendait souvent après avoir tué un monstre plus fort qu'un humain, sauf qu'ici ce n'était pas parce que Telrion était en admiration mais il était juste curieux, il remonta dans l'estime du dessinateur qui lui répondu.

- Je ne sais pas si ça te sera bien utile... Yorel Kirika mais appelle-moi Yorel.

Il resta souriant devant le vampire, un sourire qui semblait sympathique mais on ne sentait aucune chaleur humaine en Yorel, comme si il souriait automatiquement. La vérité semblait évidente, il souriait pour ne pas pleurer. Il avait connu beaucoup de peine et il souriait maintenant, pour que les autres ne le regarde pas, pour avoir l'impression d'être normal.

Yorel souria à son tour. Mais ce sourire n'était pas vrai. Il avait l'air de sourire presque sans le vouloir. C'était bizarre qu'il sourit ainsi. Comme s'il essayait de cacher quelque chose. Bah oui, Telrion était un vampire et les vamps avait le don de lire les pensées des gens. Etant un sang-mêlé, Telrion n'avait pas cette chance, mais cependant, il arrivait à ressentir certaines choses, qui se révélaient souvent exactes.

- Viens, je t'offre à boire.

Sans attendre de réponse, Telrion se dirigea vers le un bar assez cher dont la clientèle était assez huppée. Au moins ici, il n'y avait pas d'alcoolos qui vomissaient tout le temps. Il s'installa à une table et fit signe à Yorel d'en faire autant.

- Choisis ce que tu veux.

Soudain, Telrion venait de se rendre compte qu'il venait d'offrir à boire à un parfait inconnu et de surcroit dans un bar assez cher. Le vampire se surprit lui-même et écarquilla les yeux.

Il le suivi tranquillement sans rien dire, ces vêtements étaient séchés depuis sa petite sieste alors il n'eut pas peur de rentrer dans le bar. Il n'avait pas d'argent mais le vampire lui offrit un verre bien tranquillement, Yorel garda son sourire mais on sentait un peu plus de sentiment cette fois, content de pouvoir se désaltéré, la dernière fois qu'il avait essayé de boire, il avait eut un mauvais tour. Il alla près de Telrion et s'installa, regarda les choix et vu les prix, il resta raisonnable et prit un petit verre de saké pour commencer. Il bu quelque mini gorgée et regarda le vampire, il lui fit un petit sourire discret et commença à parler doucement et avec un peu d'amusement dans la voix. Doucement pour que les autres ne l'entende pas. Voulant simplement expliquer le pourquoi de sa présence.

- Je voyageais pendant un certain temps sur une barque en plein milieu de l'océan, j'ai voulu voire un peu d'eau mais j'ai glissé et j'ai finit à l'eau. Je n'ai jamais de chance. J'ai croisé une petite méduse, je ne l'ai pas embêter mais ayant une chance particulière, un groupe de ces charmantes bébêtes sont arrivé et j'ai été tellement électrocuté que j'ai perdu connaissance, je pense que je n'ai pas été manger car la faune marine me croyait mort. J'ai été repêché par des pécheurs et je me suis réveillé au port, voilà l'histoire...

Yorel commanda seulement un verre de saké. Peut-être qu'il n'osait pas prendre quelque chose de trop cher... Sans prévenir, le garçon commença un monologue. Il raconta à Telrion ses déboires.

- Toi au moins, tu peux toucher l'eau...

Il avait dit ça presque inconsciemment.

- Je n'ai jamais pris le bateau.

Bah oui, imaginez sinon s'il tombait à l'eau !

Il le regarda et eut un regard avec un soupçon de peine pour le vampire, il ne pouvait pas connaitre la joie de la baignade, de voire son propre reflet, voire son ombre ou encore le plaisir exquis de manger de l'ail! D'accord, pour l'air, j'en fais peut-être un peu trop... Yorel le regarda et puis, lui tapota l'épaule pour un peu le consoler de sa misère et de sa tristesse.

- Pauvre de toi, je ne peux pas imaginer ta peine...

Il préféra abréger sur le sujet pour changer le sens de la conversation, il chercha quelque chose qui ne pouvait pas le blessé mais il savait bien qu'il allait inconsciemment faire une bourde. Il réfléchit encore un peu avant de se lançait avec un ton un peu glauque sur les bords.

- Sinon, tu viens d'où?

D'où venait-il ? La question qu'il ne fallait en aucun cas poser, c'était sur ses origines. Mais bon, il fallait excuser Yorel, il ne savait pas. Telrion grinça des dents.

- Je viens de Cyrodil. Puis ensuite, dès que je l'ai pu, j'ai quitté volontairement les miens.

Le vampire ne dit pas toute la vérité. Il n'allait tout de même pas lui dire qu'il s'était fait banni et que les siens ne voulaient plus le voir.

- Et toi ?

Il serait surement d'accord avec lui sur le point qu'il ne fallait pas posé ce genre de question, mais il avait dérapé, par malchance il avait surement encore donné de la peine au vampire mais au fond, il avait un peu de chance quand même, de ne pas être mort. Il l'écouta et le vampire se vengea en lui posa la même question, Yorel eut un petit rire triste et répondit.

- Okay, j'ai comprit, j'aurais pas dû te poser la question...

Il regarda son verre et le finit d'un coup sec, c'était facile avec la quantité qu'il avait dedans. Il se tourna vers le vampire avec un regard qui faisait pensé à quelqu'un qui était sur le point de pleurer, mais il reprit vite un regard normal. Puis ce regard s'endurcit et devenu un regard des plus glacial. Il prit un air neutre et regarda dedans lui, prenant un air nostalgique.

- J'ai toujours voyagé avec mon maitre. Au début, je vivais avec mes parents dans un village qui est très loin, plus loin que les villes que tu rencontres en traversant l'océan. A l'âge de cinq ans, j'ai tout perdu et puis, à dix ans, j'ai rencontré mon maitre. Il m'a enseigné l'art du dessin, m'a entrainé et pour finir, il m'a laissé volé de mes propres ailes il a quelque année. Je voyage en solitaire et je m'éloigne de plus en plus de mes origines...

Avant de répondre, Yorel eut un air triste. Vraiment triste. C'était bien une des rares fois où Telrion avait de la compassion pour quelqu'un.

- Euh... Je...

Il fronça les sourcils.

- Et pourquoi voyages-tu en solitaire ? Tu aurais pu trouver de la compagnie. Crois-moi, c'est jamais très réjouissant de voyager seul... J'en sais quelque chose.

Oh oui, il en savait quelque chose ! 300 ans qu'il erre en solitaire.

Il demanda un autre verre, pour l'instant, il avait commandé l'équivalent en prix de deux tiers de la valeur du saké mais l'équivalent en quantité. Il avait remarqué et c'était cool pour économiser un tiers de la valeur d'un saké normal. Peu importe l'économie. Il bu une petite gorgée et écouta le vampire qui disait qu'il voyageait aussi solitaire. Il resta neutre...

- Si tu n'aimes pas voyagé seul, trouves-toi une petite amie...

Il bu encore une gorgée et eut un léger fou rire mais qui ne dura vraiment pas longtemps. Il continua la consommation regardant autour de lui, vu un tableau fait à l'aquarelle au fond du bar et eut un sourire satisfait voyant la qualité du trait de l'auteur de la peinture. Il rajouta.

- Personnellement, je préfère voyager en solitaire. C'est mon droit...

Une petite amie ?

- Les seules petites amies que j'ai eu, c'était pour leurs boire leur sang après un bonne nuit dans un lit avec elle. Siffla Telrion entre ses dents.

Yorel commenca à avoir les symptomes d'un surplus d'alcool dans le sang. Le vampire lui arracha le verre des mains et le donna à un serveur qui passait à côté d'eux.
Telrion souria.

- Tu ne resistes pas très bien à l'alcool l'ami...

Il l'écouta et eut un petit sourire. Il fut ensuite séparé à son verre. Le type avait surement cru que Yorel était bourré parce qu'il avait voulu faire de l'humour. L'humour du dessinateur n'était que très rarement comprit et visiblement, il avait encore fait un faux pas repensant à la réponse du vampire. Il pencha la tête et le regarda avec un sourire amusé.

- C'était de l'humour, pas un abus d'alcool...

Le barman eut un petit rire, il semblait avoir un peu écoutait la conversation et quand Yorel tourna la tête vers l'homme, il se retrouva face à son verre, oubliant un peu se qu'il allait dire. Il bu une petite gorgée et puis, le barman retourna à son boulot. Yorel continua d'embêter le vampire.

- Il a bien une vampire qui te plait...

Une vampire ? Huhu non.

- T'es un marrant toi... Je HAIS les vampires.

Il avait dit ça avec tellement de froideur que le sourire du dessinateur s'effaca. Il ne fallait pas l'emmerder avec ça.

- Et toi, tu n'as pas une petite dessinatrice qui te tente ? Fit-il avec un sourire narquois.

S'il voulait s'amuser, on allait bien rigoler.

Il le vu s'énerver et en perdit son sourire. Il fit une grimace en voyant l'énervement, puis, celui-ci posa la question. Il semblait bien aimé retourner les questions. Il eut alors comme une aura de tristesse mêlé à de la haine qui se fit sentir chez Yorel...

- C'était mon élève... Elle a mal tournée... Il a dès fois où on a plus le choix...

Il avait en effet fait quelque chose d'irréparable, il est inutile de dire se que c'était, tout le monde l'aura comprit. Il avait un regard froid qui était jusqu'à prendre un air plus mat, sans vie. Il ne s'était pas emporté comme Telrion mais c'était tout comme. Il reprit un air souriant et sympathique. Comme si les quelques minutes qui s'était passé avaient disparu.

- On est deux célibataires endurci... C'est dur de trouver l'âme sœur.

Telrion venait de mettre le doigt sur un point sensible. Sachant ce que Yorel ressentait, il n'osa retourner le couteau dans la plaie. De longues minutes s'écoulèrent en silence. Puis quelque chose tracassa le vampire. Son élève ? Yorel devait avoir au maximum 25 ans. Avoir un élève à cet âge signifiait qu'il devait être très doué.

- Tu dis avoir eu une élève ? Mais tu n'es pas un peu jeune ?

Telrion le toisa gentiment.

Il avait arrêté de consommer de l'alcool et regardait autour de lui pendant le temps de silence. Il se remit à lui poser des questions, il ne retournait pas le couteau dans la plaie car il ne désignait pas directement son ex-élève. Il se tourna vers lui et dis avec le sourire.

- A l'âge de cinq ans, j'étais le meilleur dessinateur de mon village...

Il se passa la main dans les cheveux repensant un peu à son histoire, elle n'était pas forcément joyeuse mais il pouvait évité d'en parler en précision et décrivait simplement les instants importants de sa vie. Il se mit alors en tête l'idée d'expliquer en vitesse son histoire.

- A l'âge de dix ans, j'ai été prit en charge par un analyste de renommé...

Il se mit à réfléchir les dates clefs de sa vie et chercha qu'est-ce qu'il pouvait dire d'autre. Il voyait un peu sa vie en rapide, méditant un peu sur lui même et continua ses résumés.

- Cet analyste est devenu mon Maître et il m'a entrainé pendant de nombreuse année...

Il chercha enfin une conclusion et la trouva finalement, il se passa une nouvelle fois sa main dans ces cheveux, le regard un peu perdu dans le vide. Il cherchait une explication simple.

- L'âge n'importe peu. C'est l'expérience qui compte...

Yorel ne lui disait pas toute la vérité. Telrion avait envie d'en savoir plus. Il voulait en savoir plus. Mais bon sang, d'où lui venait cette envie d'en savoir plus sur lui ? Peut-etre parce qu'il sentait que ce garçon était quelqu'un de bon -contrairement à lui soit dit en passant.

- Hum. L'âge va souvent avec l'expérience. Crois moi. Tu verras dans 200 ans, tu seras un bien meilleur dessinateur.

Il lui fit un clin d'oeil amical.

- Bon, on y va ?

Sans attendre de réponse, il calcula le nombre de verres vides, paya la somme correspondante et sortit de l'auberge.

Il le regarda et n'eut même pas un sourire à sa réflexion, il ne le regarda plus pendant quelque instant et puis, se redressa et le regarda d'un air froid et puissant quelque part.

- Je serais mort bien avant...

Il le suivit en dehors et ferma un peu plus sa chemise car l'air se rafraichissait légèrement. Il regarda son ami vampire et lui fit un petit signe de la main comme pour dire au revoir et il s'éloigna bien tranquillement les mains en poche, regardant le ciel. Se demandant si il allait le revoir.

- Peut-être à jamais, mon ami...

Yorel partit dans la direction opposée à lui. Grace à son ouïe, il entendit une phrase du garçon. Terlion s'arrêta net et se figea. On ne lui avait jamais dit ça. Le vampire eut un pincement au coeur.

Il regarda le soleil. Il était en train de se coucher. Une chance. Telrion se retourna. Yorel avait disparu dans la foule. Le vampire se mit à courir en tout sens. Le garçon était introuvable.

Finalement, il le trouva plus loin. Telrion reprit une rythme de marche normal et le suivit de loin. Un vampire s'attacher un humain, c'était une honte pour un vamp'. Il en savait quelque chose avec sa famille.

Le soleil se coucha.

Telrion fut bousculé et tomba au sol. Un grand homme et musclé lui dit de regarder où il allait et lui cracha dessus. Le vampire, hors de lui, se leva d'un bond et lui sauta dessus. Il lui enfonca ses dents dans le cou puis le jeta au sol. L'homme tomba au sol inerte. Livide comme un linge. Telrion, aussi rapide que soixante hommes, courut, bousculant tout le monde se mettant en travers de son chemin. Voyant qu'il n'allait pas assez vite, il se transforma en brume et s'envola au-dessus de la ville.
Ne trouvant rien, il se laissa tomber en dehors de la ville, une immense déception en lui.

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